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Saint Corneille


 
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L’église aurait été dédiée à Saint Corneille dès 1128.

Prêtre romain puis Pape en 251 et martyr en 252, ses reliques restèrent à Rome jusqu’au IXe siècle. C’est grâce probablement à Charles le Chauve et à Charlemagne que le corps du Saint fût apporté en France vers 875-876, d’abord à Compiègne puis déposé dans un monastère Korneli Munster près de Aix la Chapelle. En 1138, une partie des reliques fut transférée à la seigneurie de Renaix.



Une partie de ces reliques auraient été données  à Hem vers 1280 par les chanoines de la collégiale de Renaix à la demande du Comte de Flandres Guy de Dampierre. En 1413, une bulle du Pape Clément VII les enrichit d’indulgences.

Elles furent cachées à la Révolution dans la ferme Mulliez à proximité de l'église. Elles auraient été retrouvées en septembre 1895 dans le grenier de l'ancien curé d'Ascq, l'abbé Dillies, petit fils Mulliez.

Celles dont l’église disposa ensuite lui auraient été accordées par le chanoine Deltour, curé de 1832 à 1884.

Elles furent volées, vendues à un antiquaire de Courtrai puis revendues pour 3.000 FB à un monsieur prénommé "Corneille" et habitant Louvain !



   
Invocations à Saint Corneille
Châsse ND Auxiliatrice
à Tournai
Sanctus Cornelius


On invoquait Saint Corneille pour guérir les convulsions épileptiques (le haut mal ou mal caduc) et aussi à une foule d’autres maladies : l’église pouvait être appelée la « Cour des Miracles » ; le Saint était aussi prié pour la protection des animaux de ferme et des bovins.

Litanies de Saint Corneille en 1919

 

Les pélerins étaient fort nombreux  et venaient du Hainaut , de la Flandre, des environs de Tournai et du Cambraisis.

Avant d’invoquer le Saint, une coutume fort ancienne était d’offrir un coq vivant. Posé sur la statue du Saint, si le coq restait silencieux, le pélerin était persuadé d'être atteint du mal caduc...

 

 

Le coq était souvent acheté à l’auberge de la Place
que l'on apercoit ici derrière l'église
.
Ces pèlerinages avaient lieu toute l’année et plus spécialement le 3eme dimanche de septembre, autour du 14 septembre anniversaire de la mort du Saint.
Ci-à côté, compte-rendu de l'abbé Delecroix en 1929.




Affiche non datée permettant
de l'utiliser d'année en année

Hymne à Saint Corneille
 
"On chantait cet hymne pendant la neuvaine à Saint Corneille. La neuvaine se terminait le 3e dimanche de septembre. Le lundi, il y avait une messe solennelle avec une procession des petits martyrs de Saint Corneille. L'église était trop petite vu le nombre de fidèles présents à cette cérémonie.
Cela a pris fin dans les années 1960 lorsque la rentrée des classes a été fixée le 15 septembre."



   

"Pour guérir les convulsions des bébés, on allait "servir Saint Corneille" mais il était plus efficace de passer successivement à Saint Leu à Chéreng, puis à Saint Guislain à Toufflers et ensuite à Saint Corneille à Hem.

On faisait porter aux enfants un collier protecteur formé de grains allongés en olive probablement faits en os. Il y avait aussi des médailles de Saint Corneille. Madame Deroone en portait un dans un petit sachet pendu à son cou sous ses effets.

Les enfants qui ne décidaient pas à marcher, étaient amenés à la Chapelle du Calvaire. Les parents tenaient l'enfant entre eux deux. Ils faisaient 3 fois le tour de la chapelle. Le bébé trottait dans la semaine qui suivait. Cette pratique existait jusqu'en 1930 environ."

Témoignage de Madame veuve DEROONE-BAUDUIN en 1982



   
Le Journal Paroissial, en 1933, met encore en avant les invocations à Saint Corneille concernant la guérison des rhumatismes et des convulsions d'enfants et contre les contagions qui déciment le bétail.


   
Notice de Saint Corneille
par l'abbé Bonnet en 1889
 

Autre manuscrit

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