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Les Ecoles de Hem

Ecole De Lattre de Tassigny


   

En début d'année 1972, un programme de construction de 430 logements individuels est en cours de réalisation dans le quartier de "La Vallée" et, de ce fait, l'implantation d'un groupe scolaire est indispensable.

Le projet comprend une école primaire mixte de 10 classes avec une salle polyvalente de 72 m2, un bureau de direction, une cour de 1.100 m2, un local de détente de 220 m2, un groupe sanitaire garçons et un groupe filles, un dépôt de 6 m2, un logement de direction type F4, un logement d'adjoint type F3 + une chambre de remplaçant et une cantine de 280 rationnaires pour la totalité du groupe. Et une école maternelle de quatre classes, une cour de 600 m2, une salle de jeux de 120 m2, une salle de repos de 36 m2, une salle de propreté, un hall d'attente, un bureau de direction, un dépôt de 6 m2, un logement de direction type F4 + une chambre de remplaçant. Monsieur Luc DUPIRE, architecte à Roubaix, est désigné pour mener à bien ces projets.

Le 26 juin 1973, à l'unanimité les élus municipaux votent le projet de construction dit "industrialisé" du groupe La Vallée qui aurait pu ouvrir à la rentrée prochaine si le financement avait été accordé en temps voulu. On espère obtenir les classes maternelles pour la rentrée de janvier 1974 et les classes primaires pour Pâques.

M. MEYER, adjoint aux écoles, affirme que les 162 enfants de La Vallée inscrits pour l'école de leur quartier seront répartis dans les différents établissements scolaires de la ville. Le problème est d'autant plus épineux que les gens ont eu l'assurance d'avoir une école dès leur installation.

Il a fallu un an de démarches et d'interventions pour en arriver au projet de ce jour. Rappelons que le 13 juin 1972, le Conseil Municipal décidait officiellement l'achat du terrain de 10.000 m2 ayant fait l'objet d'une promesse de vente le 31 mars. Lors de la même séance, est approuvé l'avant projet établi par Monsieur DUPIRE, architecte de la Ville. Le dossier est immédiatement envoyé en Préfecture. C'est alors que les difficultés commencent...

Le dossier doit passer obligatoirement pour étude et avis dans sept services différents : Académie, Directions Départementale de l'Equipement, Agence d'Urbanisme, Commission Départementale de Sécurité, Commission des constructions scolaires, Commission de contrôle des opérations immobilières, Préfecture. Il traine jusqu'au jour où il se perd entre deux étages de la Cité Administrative. Il doit être renouvelé complètement.

Le 9 février 1973, le circuit est bouclé. Monsieur le Préfet informe Monsieur le Maire que le projet a été approuvé par tous ses services mais contrairement aux assurances données précédemment, il ajoute : "je signale toutefois à votre attention que ce projet ne figurant que sur la liste supplémentaire d'équipements scolaires pour 1973, aucune suite favorable ne peut lui être accordée dans l'immédiat". La Municipalité intervient dans différents ministères pour obtenir la programmation c'est à dire le financement sur 1973.

Le 9 mars, l'Inspecteur d'Académie fait part de la possibilité d'obtenir un financement de classes mobiles pour quatre classes maternelles plus deux annexes. Cela représente, une dépense de 200.000 Frs en regard d'un projet de plus de deux millions.

La Municipalité se pose la question : Faut il accepter, faut il refuser ? Accepter, c'est en fait enterrer pour un an au moins le programme complet. Refuser, c'est dédaigner ce dépannage urgent et prouver par là qu'on pourrait attendre. Accepter, c'est installer 6 préfabriqués pour les enfants des classes maternelles sur notre terrain, la Ville n'en dispose pas d'autre, et venir ensuite dans un ou deux ans construire le groupe au milieu des élèves avec tous les risques et nuisances. Essayer de réaliser le groupe complet avec cet embryon de financement n'est pas possible. Les ressources de la ville ne le permettent pas. La Municipalité doit jouer serré, ne pas lâcher sa proie pour l'ombre, ne pas refuser cette amorce de financement mais l'accepter comme un premier acompte.

Les parents se moquent de ces tracasseries administratives et financières ce qu'ils veulent, c'est une école pour leurs enfants. Leurs interventions intempestives ne plaisent pas à certains élus dont Monsieur CATRICE, adjoint aux Finances, qui déclare se trouver "dans une situation particulièrement difficile".
Dans ce contexte difficile, une nouvelle entrevue a lieu le 18 mai avec Monsieur DUPUCH, Préfet du Nord, qui promet l'extension du financement classe mobile aux classes primaires. Il promet aussi d'étudier personnellement la possibilité d'une éventuelle substitution du projet municipal à un autre projet déjà programmé.

Cela représente une possibilité d'emprunt de 269.000 Frs en 15 ans au taux de 7 % et une subvention de 300.000 Frs. Avec cela, il est possible de faire quelque chose de convenable non pas en traditionnel comme le prévoyait le projet initial, ni en classes mobiles ordinaires dont la Ville ne veut pas, mais en construction industrielle, procédé qui à l'avantage d'être moins cher et plus rapide que le traditionnel, à la condition cependant d'obtenir un financement supplémentaire. Huit jours plus tard, ce financement de 500.000 Frs est trouvé dans une banque privée au taux de 9,80 % en 15 ans, lorsque le 25 mai, l'Académie propose finalement à Monsieur le Préfet, de transformer le financement "classes mobiles" en un financement "traditionnel". Elle propose en outre, un financement normal pour le restaurant scolaire, ceci par substitution d'une partie de notre projet à celui d'une Commune des environs de Dunkerque. Monsieur le Préfet confirme son accord par lettre des 7 et 21 juin.

Ainsi la Ville se trouve à la tête d'un financement de 1.500.000 Frs environ dont 800.000 Frs de subventions et de 700.000 Frs d'emprunt, les 3/4 à 30 ans au taux de 7,25 % et le reste à 15 ans au taux de 7 %.

Il importait moins d'obliger des enfants à faire encore pendant quelques temps un certain trajet pour se rendre à l'école que de leur offrir une école complète, agréable et bien adaptée quelques mois après. Les élus étaient loin de penser que ces quelques mois allaient durer en fait 2 ans encore...

Le 18 février 1974, Monsieur l'Inspecteur d'Académie modifie comme suit le projet du groupe, La Vallée : 10 classes primaires, 4 classes maternelles, 2 logements de type 5, 1 restaurant de 280 rationnaires et les différents locaux annexes. Le coût de ces bâtiments est de 2.406.083,24 Frs auquel s'ajoute celui de l'assainissement, de la voirie, de l'aménagement des cours et allées d'un montant de 442.415,90 Frs TTC. Le groupe portera le nom du Maréchal De Lattre De Tassigny et sera inauguré le 27 septembre 1975 en présence de Madame la Maréchale.







Cour de récréation

La cantine en 1976

Carnaval en 1980






Saint Maxent 1979

Saint Maxent 1981

Saint Maxent 1984

   

25.06.1987 : inauguration par Mme Massart, maire de Hem, d'une classe spécialement adaptée aux tout petits





Nouveau restaurant scolaire en 1992 inauguré par Mme Massart

Visite au Futuroscope à Poitiers





Mme Coppin en 1980-81

Départ en retraite de Mme Coppin en 1998

Mme Coppin en 1982
     
 
Voir aussi les recherches de Atelier Mémoire de Roubaix et 2 en partenariat avec Historihem




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