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Les estaminets et les jeux

Les Coulonneux



 


La société colombophile "Les Francs amateurs d'Hem
" Siège chez Duquesne à Hem Bifur puis chez Trefel et le Bas de Bout.


Louis Desreux Vice Pdt
Article Nord Eclair 1964

Remise de colis par Gérard Mahieu et Maurice Larivière aux anciens du Bas de Bout


Assemblée générale du 15.03.1970 avec le Pdt Louis Gauquié avec Mr Maurice Larivière, Henri Dubus, Louis Desreux, Charles Desmet, Pierre Heuls, Lejeune et Poulain.

Voix du Nord 12.01.1966

Article Nord Eclair du 11.03.1970

Les associations colombophiles organisent des concours de lâchers de pigeons. Lors des épreuves, les oiseaux sont regroupés puis emmenés plus ou moins loin : les premiers arrivés permettent à l'éleveur d'emporter le concours (chaque oiseau possède une bague numérotée à sa patte : c'est elle qui permet de déterminer le vainqueur). Pour les faire rentrer le plus vite possible, le coulonneux exploite les sentiments des oiseaux : il sépare, par exemple, le mâle de sa femelle une semaine avant le concours. Il existe trois catégories de courses : la vitesse (distance inférieure à 250 km), le demi-fond (entre 250 et 550 km) et le fond (supérieure à 550 km) Le pigeon voyageur, tel que nous le connaissons de nos jours, est le résultat de nombreux croisements, possédant le sens inné de l'orientation et de l'instinct de retour. 


Immatriculation de la bague (1948)

Constateur avec mouvement d'horlogerie permettant de dater le retour du pigeon


Charlemagne instituait "le droit de Colombier" en l'an 800 et contribuait à l'édification de nombreux colombiers, néanmoins la possession et l'érection de ce type d'édifice n'était octroyé qu'aux nobles et clergés, les seuls en possession de terres. La nature du colombier et le nombre de pigeons en étaient tributaires. Dans la Flandre, l'Archiduc Albert et Isabelle dans un souci d'équité autorisent la possession de colombes pouvant s'ébattre librement à la condition de détenir 3 bonniers de terres labourables à la Roye.
La Révolution française propagea dans le peuple et la petite bourgeoisie un sentiment d'exaltation, l'idée de la Liberté. La barrière des classes était tombée, le droit de laisser s'ébattre les coulons était acquis.
La France dans ce siècle verra son 1er regroupement à Paris, en 1849, sous le nom de l'Hirondelle, cette société d'ailleurs détient le droit d'aînesse, sa dauphine serait une société de Roubaix dans le Ferrain, puis vinrent Tourcoing, Lille, etc… La guerre franco-allemande de 1870 sera le catalyseur de l'évolution de la colombophilie.
La loi de 1901 va contribuer au développement des associations colombophiles que la première guerre mondiale anéantira.
Le conflit 1914-1918 terminé, le messager ailé atteint le summum de la considération et, dès 1922, les associations se réorganisent et les joutes peuvent reprendre jusqu'en 1935, où un décret-loi annihilera tous les espoirs, il n'est plus permis qu'aux éleveurs adhérant à une association de posséder des pigeons bagués.
A la fin du conflit 39/45, "le jeu de coulons" est vite remis sur pied, cette fois les volatiles n'ont pas été sacrifiés mais contrôlés.
1945 : un décret-loi précise qu'il ne doit exister qu'une seule association dans chaque ville et village et que, si de nature il en subsisterait davantage, il leur est fait obligation de se réunir sous la même bannière ; les coulonneux malgré les grincements de dents s'y conformeront.
C'est en 1950 que la colombophilie atteindra son apogée en termes de licenciés. Ce fait établi marque le profond attachement du monde ouvrier à la tradition colombophile. Les évolutions successives des entreprises, l'avènement de nouvelles technologies vont porter un sérieux coup au monde des gagne petits. Les fermetures des lainières, des houillères, des verreries…. vont déplacer ce monde très lié et solidaire.

Site Internet : Pays de Ferrain

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