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Chapelle Sainte Thérèse
 

2 dossiers de synthèse (Word)


« Réintroduire l’art moderne dans l’église, trouver un art qui tâche d’exprimer Dieu aussi bien que possible, afin de la faire comprendre au peuple. Quoi de plus apologétique que la vraie beauté, alors que toutes ces choses mortes ne montrent qu’une caricature de la religion. L’Eglise doit revenir à sa tradition et à sa mission et être en tête de tous les arts ».

Tel est, en 1952, le projet des époux Leclercq, industriels de la filière textile, de faire construire une chapelle à proximité de leur résidence, dans un quartier éloigné de l’église paroissiale Saint Corneille.

C’est en décembre 1954 que l'architecte Suisse Hermann Baur est contacté pour le projet, présenté sous l’angle d’un travail en commun avec le peintre Alfred Manessier. Cette organisation est recommandée par Joseph Pichard, créateur des salons d’art sacré, afin de réaliser une véritable synthèse des arts.

Monseigneur Lotthé, Président de la Commission diocésaine d’art sacré CDAS, a pour rôle de valider les choix du Comité pour la construction, composé de l’abbé Leurent, curé de la paroisse Saint Corneille, le Révérend Père Gérard, un père carme, Hermann Baur, Alfred Manessier et Philippe Leclercq,, commanditaire.

Source : Céline Frémaux - "La Chapelle d'Hem, un chantier exemplaire de la synthèse des Arts"

La chapelle d'Hem : une rare oeuvre d'art total (interview du père Renaud Wittouck par Anne Da Rocha Carneiro)



 
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La Croix du Nord 14.09.1956

La Croix du Nord 18.09.1956

Bénédiction du maître-autel 17 mai 1962 (Nord-Eclair)
 




 
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Mr Baur, Mannessier, Dodeigne et Leclercq
Nord Eclair 03.11.1957

Mr Baur et Dodeigne
Nord Eclair 03.11.1957

29.11.1966
 




 


La Chapelle s'intègre dans une ancienne cour de ferme qui forme un béguinage. Construite à partir de 1956, elle fut consacrée en 1958 par le Cardinal Achille Liénart, Evêque de Lille.





 
 

Les photos (noir et blanc) : source "Art d'église N° 104 Chapelle d'Hem
"
 




 
 

Le Campanile et ses deux cloches


"Ce que je demande, c'est l'amour"
Sainte Thérèse


"L'amour attire l'amour"

Sainte Thérèse
 
   

 
 

Buste en bronze Jean XXIII
Sculpteur Jean Roulland

Niche dans le mur du béguinage

La Vierge et l'Enfant Jésus
sculpture Eugène Dodeigne.
 
       
 

Alleluia
Etude pour la mosaique de l'auvent

La voute du porche est recouverte d'une mosaïque intitulée "Alléluia"
qui se prolonge à l'intérieur de l'édifice.
 




 
 
Absidiole entre les deux portes
et le bénitier
Le mur de vitrail Nord est appelé "arbre de vie". Il reprend de manière stylisée les platanes taillés en espalier à l'extérieur de le chapelle.  


La chapelle contient deux murs de vitraux réalisés par Alfred Manessier avec l'aide de Jean Barillet, maître verrier. La fresque de verre et de ciment côté Sud symbolise la vie de sainte Thérèse. « Je pense que nous sommes les primitifs d’un langage nouveau, qui est un langage aussi souple que celui que les musiciens ont depuis longtemps à leur service », notera plus tard Manessier. « Je crois de moins en moins au vitrail fenêtre mais à la création simultanée d’un ensemble architectural lumineux, pensé et réalisé en un tout unique », déclarait Manessier en 1955.

Les couleurs rappellent la vie de la sainte, depuis son enfance sur la droite, à sa mort sur la gauche : le rouge pour la souffrance, le violet pour la spiritualité, le jaune et le blanc pour la lumière et le bleu pour la vie. Manessier a apporté un soin extrême à la réalisation. Il a fait refaire 3 fois le verre rouge du centre dont la teinte ne le satisfaisait pas.

     

Alfred Manessier en 1949


Alfred Manessier dans son atelier en 1938


Manessier à Abbeville en 1993
 

     
 

C'est Mgr Lotthé qui suggère l’emplacement du tabernacle sur un petit autel latéral, idée à l’origine du plan asymétrique de la chapelle
 




 
 
La Sainte Face d'après un carton de Georges Rouault a été tissée à la main par l'atelier Plasse Le Caisne. La statue de sainte Thérèse, l'autel, le tabernacle et la croix de fer forgé, ainsi que les fonts baptismaux ont été réalisés par le sculpteur Eugène Dodeigne.  



 
       

 
Relique enchassée dans la statue de Sainte Thérèse :
"ex ossibus S. Theresiae a Jesu infante
"
La chapelle abrite une autre relique, un cheveu de Sainte Thérèse enchâssé dans le "Baiser de paix" ou Osculatoire de C. Fjerdingstad  
       

A ces reliques, s'ajoutent celles offertes par l'Evêché lors de la Consécration du maître-autel par Mgr Dupont, évêque auxiliaire de Lille : Saint Euloge et Sainte Thérèse d'Avila, qui sont déposées et scellées dans une petite excavation au centre de l'autel.

 
       
 
(loge du confesseur)
Le confessionnal
(loge du pénitent)  



 
 


Le tabernacle réalisé par le sculpteur Eugène Dodeigne.
 
     

Chaque année, une messe des cendres est célébrée avec les artistes, autour du père Renaud Wittouk, aumônier des artistes et de l'association "Reliances d'artistes".
Une tradition artistique et religieuse : le voeu de Willette, peintre de Montmartre et profondément croyant, peu avant sa mort en 1926, a émis le voeu que tous les artistes, en union avec leurs camarades du monde entier, puissent se retrouver lors de la célébration du mercredi des cendres, afin de rappeler "qu'ils sont engagés par tout leur art au service de l'aventure humaine, si fragile, si belle".
La liste des artistes décédés dans l'année est lue au moment de la prière des défunts.

 




 


 



 

Le 20/06/2012, la chapelle et son emprise sont classées "Monument historique"

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Nord Eclair du 13.09.2012
La Voix du Nord 08.09.2012
La Voix du Nord 09.09.2012
 

 

     
- 10/09/2022 : Participation à l'exposition du Patrimoine "LE VITRAIL"  
       
 
Discours de JF Leclercq Adjoint Impression de deux panneaux par la Mairie    


Voir aussi les recherches des Ateliers Mémoire de Roubaix et (suite) en partenariat avec Historihem


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