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Drapeau sous verre retrouvé dans le grenier de la Mairie
Les couleurs inversées, la broderie de la date différente de celle des textes et la date "14 juillet 1915-1916" posent problème... |
La
guerre
1914 - 1918
L'occupation à Hem
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Le
1er août 1914, c'est la mobilisation générale. Les
soldats partent la fleur au fusil... A
la mi-octobre, les premiers Hulans sont à Hem.
Le
major d’homme au Château de Lannoy était de
nationalité allemande. Mobilisé à la guerre,
c’est en tant que Uhlan qu’il rentre dans Hem. Il reconnaît,
du haut de son cheval, Arthur DILLIES qui a 9 ans. Il l’attrape
par le col et le prend sur son cheval. Il galope jusqu’à Hem
Bifur. Puis, il le ramène chez lui, cour Plouvier, au Hameau
du Petit Lannoy. Il recommande à sa mère de le laver
car, terrorisé, Arthur a fait dans sa culotte…
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Les Hulans devant Lille le 11 septembre
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La Place Verte dessinée par Ernst Berger
le jeudi 16 décembre 1915
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Souvenir de Hem en 1915
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Hem
est soumis à un pillage systématique. Par
exemple, les Etablissements de teinture et apprêts Meillassoux
Frères, fondés en 1856,
sont complètement vidés. L'ennemi trouve dans l'important
matériel et les tuyauteries en cuivre les métaux recherchés
pour la fabrication de son matériel de guerre. Une fois, l’usine vidée, les salles disponibles sont réquisitionnées pour servir d’hôpital vétérinaire de plus de 1.200 chevaux.
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Les troupes allemandes sont cantonnées dans toutes les maisons de Hem (4.876 habitants à l'époque). Nourriture et logement sont exigés. Les écoles sont
privées
de chauffage ainsi que l'église. Durant le rude
hiver de 1917, la commune doit livrer 2 stères de bois par jour à la
troupe allemande.
Les officiers occupent le château d'Hem, le Kaiser y plante un arbre commémoratif, les parades s'y dérouleront pendant les deux guerres. |
Juin 1917 : certains logements sont évacués de leurs habitants pour laisser la place aux troupes d'occupation,
ici au 218, rue Jules Guesde. Ce sont les allemands qui numérotèrent les maisons de la rue de Lannoy.
Elles ne l'étaient pas avant dans l'actuelle rue Jules Guesde.
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Formulaire de déclaration
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Reçu
pour 1,1 Kg de laine
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Défense
d'arracher les pommes de terre
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Réquisition
des bidons de lait |
Les fermiers doivent livrer
le lait
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L'abattage du bétail est interdit
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Même les graines sont comptées
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La
population a faim, tout est réquisitionné, les grains,
les fruits, les légumes, les oeufs ...
Léon Delerue, pourtant interné durant la 2eme guerre mondiale à Rawa-Ruska dans un camp de prisonniers de guerre évadés, dira qu'il n'a jamais eu autant faim qu'en 1914 ! Jeanne Schiettecatte son épouse, née en 1908, se souvient avoir mangé son chien...
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Prix des denrées 1914-1917
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Rations par personne en 1918 |
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La famine
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Comité d'alimentation du Nord
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Comité d'alimentation Hispano-Américain
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La
pauvre victime était un sourd de naissance
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Demande d'évacuation de Mme Desmet
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Recettes de guerre
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Quelques pages du dictionnaire Allemand-Français destiné aux soldats d'occupation à Hem
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Ausweis d'un hémois habitant
rue de la Vallée
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L'église Saint Corneille subit bien des dommages : les allemands avaient enlevé la cloche pour la fondre en décembre 1917.
La dernière fois qu'elle sonna, c'était à la demande des occupants à l'occasion d'une victoire allemande ; le sonneur réquisitionné dut s'exécuter mais il sonna le glas comme pour les Trépassés ! Les allemands ne comprirent pas ce message ...
Cette cloche fut remplacée en 1921. Une deuxième cloche a été ajoutée en 1923. |
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11 septembre 1921 :19 petits orphelins de guerre sont parrains
et marraines de la nouvelle cloche. |
11 mars 1923 : bénédiction de la 2eme cloche
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La Libération (18 octobre 1918)
L'offensive allemande reprend du côté de Bailleul mais les troupes françaises et belges tiennent la frontière. Le 11 octobre, les Allemands évacuent Cambrai puis la Flandre, le 18, l'étau se resserre de toutes parts sur l'ennemi. La Belgique, qui fut la route d'invasion des armées allemandes et qui doit être celle de leur retraite, commence à se libérer. Courtrai, Bruges, Ostende sont reprises. Lille, Douai puis Tourcoing et Roubaix sont libérées.
Arrivés à Roubaix le 14 octobre 1914, les Allemands s'enfuient de la ville, 4 ans après presque jour pour jour, le 18 octobre 1918. En se repliant, ils lancent 5 obus sur l'église Saint Corneille, sur l'Observatoire, boulevard Delory (actuel Bd Clémendeau) et font sauter derrière eux le pont sur la Marque, à Hempenpont. Une heure après, venant de Croix, les Anglais se faufilent derrières les haies. L'ennemi tire encore quelques coups de canon autour du pont détruit. Le calme revenu, les Anglais surgissent de partout, mais stupeur générale, ce sont des Hindous, tout marron, avec de magnifiques turbans ! Les enfants accourent et leur indiquent la passerelle de la Meunerie Dufermont sur la Marque, un peu plus loin que le pont. Elle est restée intacte et les soldats la doublent d'un pont provisoire avant de s'installer dans la ferme Leuridan (voir ferme Droulez).
Extrait "Hem d'Hier et d'Aujourd'hui" de André Camion et Jacquy Delaporte
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Quelques extraits de "La Libération de Roubaix - Tourcoing" par Claude Depauw Pdt de la Sté d'Histoire de Mouscron
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Tombe du caporal George Pennington (mort le 18.10.1918) au cimetière de Hem (carré britannique) - Photo Brigitte Naeye |
Remerciements de la Royal British Legion
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De leur côté, les troupes anglaises du général Plumer, arrivées par le sud de la commune, cantonnent au château Six dit le château de Hem. Les soldats, sans doute en fêtant la victoire, y mettent le feu accidentellement, le détruisant complètement.
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Octobre 1918 : les petits hémois entourent les soldats anglais
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Défilés patriotiques après 1918 |
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Le 11 novembre 1918 l'Armistice est signé. |
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